La concertation publique, débutée le 20 novembre 2017, ne permettra pas de choisir une des options initialement proposées. En effet, toutes comportent des points inacceptables aux yeux des riverains, tant sur la qualité du tissu urbain proposé que sur la sécurité pour les usagers.
Ces quatre variantes, ainsi que leurs versions « prime », s’inscrivent en faux vis-à-vis des objectifs écologiques actuels ainsi que les objectifs même du projet.
Un document, exposant les alertes des riverains en y soulevant les incohérences relevées, a déjà été produit.
Ce document propose donc de reprendre les alternatives proposées lors d’une réunion spécifique le 04 décembre, afin de répondre aux exigences de développement du territoire énoncés par les acteurs locaux et les besoins du réseau magistral, toujours sous le jour de notre expertise d’usager. Nous nous appuierons sur les mêmes objectifs que ceux énoncés par la Dirif dans son document de présentation et proposerons un tableau récapitulatif des bénéfices des variantes les unes par rapport aux autres à la lumière des points suivants :
- Offrir aux usagers des conditions optimales de circulation sur les autoroutes A 86 et A 1 et sur les axes locaux.
- Améliorer les conditions de desserte du secteur Pleyel pour accompagner le développement des territoires concernés.
- Garantir les meilleures conditions de sécurité pour tous les usagers.
- Assurer une bonne insertion environnementale et paysagère du projet.
- Permettre le développement des offres de déplacement sur les axes routiers locaux, par les transports en commun et les modes actifs (piétons, cycles).
Ces points se définissant par les prescriptions de la loi 85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique :
« Le maître de l’ouvrage définit dans le programme les objectifs de l’opération et les besoins qu’elle doit satisfaire ainsi que les contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle, technique et économique, d’insertion dans le paysage et de protection de l’environnement, relatives à la réalisation et à l’utilisation de l’ouvrage »
Le collectif Pleyel à venir est constitué de riverains des différentes parties du secteur Pleyel : rue du docteur Poiré, rue Sorin, cité Meissonier, quartier de l’entreprise, place des Pianos, boulevard Anatole France Sud, rue Faraday/ James Watt.
L’objectif affiché est de proposer des solutions citoyennes, basées sur l’expertise des usagers.
L’ambition d’un développement éco-responsable du quartier, co-construit avec les pouvoirs publics guidera notre action tant que le jeu de la transparence et de l’équité des parties seront respectées par tous les acteurs : DIRIF, Ville de Saint-Denis, Département et Plaine Commune.
La communication de nos réflexions passera par l’intermédiaire du site :
L’absence d’une prise en compte réelle de nos alertes et refus nous amènerait à nous constituer en association dans un futur proche.
Et ce, pour utiliser toutes les voies de recours nécessaires à la garantie de débats équilibrés, afin d’aboutir à des solutions justes et optimales pour les riverains et usagers du quartier.
Historique de la Variante E :
Les habitants de la rue du Docteur Poiré ont pris l’initiative de proposer à la Dirif, à la ville de Saint-Denis ainsi qu’à Plaine Commune et au département, deux variantes alternatives.
Cette variante E est un document de travail repris par le collectif « Pleyel à venir » dans l’élaboration d’une proposition citoyenne cherchant le consensus entre tous les quartiers de la zone Pleyel.
Cette proposition intègre les circulations douces, les voies de transport en commun, la préservation de l’existant et la recherche d’un équilibre écologique pour contrebalancer les pollutions amenées par les circulations issues du réseau magistral.
La contrainte de sécurité des usagers a été mis au centre des réflexions et intègre donc les aménagements locaux indissociablement à la complétude de l’échangeur Pleyel.