projet citoyen alternatif Saint-Denis

Le projet alternatif citoyen : inclure l’implantation des voies vertes (5/11)

Carte du projet alternatif citoyen
Carte du projet alternatif citoyen

Pourquoi inclure l’implantation des voies vertes (pistes cyclables et piétonnes) dans le projet de réaménagement de l’échangeur Pleyel ?

-> Parce que cela ne sera plus possible ensuite ; 

-> parce que c’est un objectif de Paris 2024 (mesures numéro 23 et 24) et une obligation réglementaire définie dans la “loi mobilité” ; 

-> parce que son coût de réalisation est absorbé par les économies faite grâce aux quatre premières propositions citoyennes

-> parce que cela redonne de l’espace public aux piétons avec une place Pleyel « type Place de la République » et plus d’espaces de pleine terre, luttant contre les îlots de chaleur en prévision des changements climatiques en cours.

-> parce qu’il n’existe pas, à ce jour, un schéma directeur des mobilités douces sur Plaine Commune et qu’il est nécessaire pour le projet de ville « zéro carbone » dont on nous parle tant.

-> parce que ces voies n’ont de sens que si elles sont directes et qu’elles servent à relier et perfuser efficacement et agréablement les espaces de vie existants.

Comment fait-on ?

-> en partant de Porte de Clignancourt (à partir du futur GR2024), jusqu’à la place Pleyel, on construit une piste cyclable continue (sur la D14), séparée des voies de voiture par une barrière végétale à au moins 80 cm des stationnements pour éviter les risques liés à l’ouverture des portières de voiture.

-> au niveau de la Place Pleyel : la voie se sépare en 3 branches:  

  • une première branche à l’est du groupe scolaire le long du parc créé, sur le tracé de l’actuel bd Anatole France (débarrassé de ses voitures) pour passer sous l’A86 dans une voie verte paysagée. La hauteur et la largeur de passage sous l’autoroute sera ainsi suffisante pour y accueillir de la végétation perpétuelle. Au nord de l’A86 cette voie récupère le trajet de la piste cyclable actuellement en cours de construction pour rallier le quartier Porte de Paris, jusqu’à la Basilique de la ville.     
  • une branche à l’ouest du groupe scolaire le long du Bd de la libération, se poursuivant rue Charles Michels pour rejoindre la gare de Saint-Denis.
  • une dernière branche vers l’ouest, via l’allée de Seine, pour rejoindre les quais et l’Île-Saint-Denis.

-> Finaliser les travaux d’une voie verte continue sur le canal Saint-Denis entre la Villette à Paris et Epinay-sur-Seine, avec aménagements sportifs et culturels.

-> Créer une voie verte continue sur les quais de Seine entre Epinay-sur-Seine et Saint-Ouen. 

-> traverser la ZAC Saulnier depuis le Bd Anatole France jusqu’au Stade de France en passant par le Centre Aquatique Olympique. Une excellente façon d’intégrer au quartier cette nouvelle infrastructure amenée à servir aux habitants du territoire, besoin naturellement identifié par l’ensemble des architectes concourant à sa construction : les plus jeunes pourront ainsi s’y rendre en toute autonomie. 

Ce que ça coûte :

-> environ 12 millions d’euros pour le parc d’ 1,2 Ha et 42 km de pistes cyclables reconfigurées et/ou créées et paysagées sur Plaine Commune.

Ce coût est totalement absorbé par le démantèlement de la sortie 8b sans reconstruction et l’économie de l’ouvrage d’art sur la sortie A86 extérieure, replacée sur la rue Camille Moke, à plus de 300 m des habitations. 

Les acteurs du territoire devront rencontrer les riverains de chaque quartier pour confirmer avec eux le tracé (continuité, sécurité et pertinence) des voies cyclables et les solutions techniques retenues en fonction de leurs besoins.

Ce que l’on gagne : 

-> la promotion d’un moyen sûr de déplacement propre et accessible à tous les budgets ; 

-> une réelle insertion urbaine du projet de la Dirif ; 

-> un raccordement aux pistes cyclables de la capitale ; 

-> Plus de sécurité aux abords d’un groupe scolaire de 700 élèves ; 

-> une perfusion de tous les endroits stratégiques par un plan de circulation de mobilité douces (emplacements JOP, zones d’activité, zones culturelles et touristiques) ;  

-> plus d’espace de pleine terre donc plus de zones de régulations du bruit, des pollutions atmosphériques et des écarts de température ; 

-> une cohérence des mobilités douces à l’échelle de Plaine Commune ; 

-> plus de sécurité pour les déplacements entre tous les quartiers, donc un meilleur maillage de la ville ; 

-> pas de morcellement des espaces verts et une continuité des corridors écologiques pour favoriser la biodiversité ; 

-> un désenclavement du quartier Pleyel vers le reste de la ville et les villes alentours.

-> un axe Paris <-> Saint-Ouen <-> Saint-Denis en mobilités douces sécurisées et continues.

-> la promotion du sport, remplissant ainsi un engagement de l’Etat et du COJO ; 

-> l’accompagnement du projet en cours “Axe Seine”, qui a pour objectif de relier Paris à la Manche, par 450 km de pistes cyclables le long de la Seine.

Le quartier autour de la tour Pleyel, tel qu'imaginé dans le projet citoyen alternatif.
Le quartier autour de la tour Pleyel, tel qu’imaginé dans le projet citoyen alternatif.

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(3 commentaires)

  1. Est-ce que ces projets de vois cyclables ont été intégrées dans le projet de RER V(élo) qui va sortir ce mois_ ci et qui est porté par le collectif vélo IdF et MDB ?

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    1. Bonjour,
      Merci pour votre message.
      Les propositions du projet alternatif en matière de pistes cyclables sont compatibles avec les projets RER V quels qu’ils soient puisque nous portons cette revendication depuis le début de notre travail en 2017. Il n’est pas intégré au sens strict car nous n’avons pas fait d’atelier commun avec le collectif velo IdF et MDB. Nous nous réunissons ce vendredi 10, peut-être l’occasion de nous rencontrer pour échanger sur ce sujet ?

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